L'exposition marque la première présentation publique d'œuvres d'art clés de Clarice Prache (1995-2018) qui sont profondément liées à sa relation avec le Japon et à son riche patrimoine culturel.

 

Pour sa famille et ses amis, Clarice était lumineuse, brillante, solaire, comme la signification ancienne de son nom. Très généreuse et attentionnée envers les autres, elle était également très sensible à la souffrance humaine et animale. Elle était malade de voir les humains blesser les autres et endommager leur propre planète.

En 2018, elle obtient son diplôme à l'UAL. Elle retourne ensuite à Bruxelles et doit s'installer en Catalogne pour une Résidence d'Art au printemps 2019, quand une terrible, longue et douloureuse maladie finit par la terrasser et lui ôter la vie sur cette Planète.

Ses derniers mots écrits : « Je veux que la vérité sorte des bouches et des yeux, le respect des gestes et l'amour des mots, entre les gens. Je veux que la société soit ce qu'elle ne sera jamais. Ouverte. Humble, souple. Elle ne le peut pas. C'est surtout pour cela que je meurs dans la vie. Je ne me suis jamais habitué à notre nature. Je ne peux pas...

J'aimerais mourir au Japon, dans mon sommeil, sur un oreiller rempli de riz. »